Étant moi-même réserviste, je voudrais avoir un peu plus de détails en ce qui concerne la réserve opérationnelle. Nous sommes nombreux à soutenir son développement ; encore faut-il que les financements permettent d'assurer la formation et de faire en sorte que cette réserve soit réellement opérationnelle.
La prévention des suicides est également un point important : il serait bon que nous disposions d'éléments supplémentaires.
En ce qui concerne la sécurité civile, il convient d'avoir une approche particulière dans les outre-mer. La semaine dernière, nous étions en mission dans les Antilles avec la présidente de la commission et Stéphane Mazars. Notre attention a été appelée, une fois de plus, sur la dégradation des matériels – notamment celle des véhicules – liée aux conditions climatiques particulières qui y règnent. Vous avez évoqué l'arrivée de 11 000 véhicules l'année prochaine ; au-delà de l'achat, il faut prendre en compte les conditions de leur maintenance dans les outre-mer.
Depuis plusieurs années, des associations appellent à la convocation d'états généraux de la sécurité routière. J'ai d'ailleurs relayé leur demande, notamment à travers une proposition de résolution. Où en est cette idée ? Il y a beaucoup à faire en la matière : la sécurité routière, ce n'est pas seulement la répression, notamment à travers les radars, c'est aussi l'entretien des routes et cela suppose d'échanger avec les associations d'automobilistes et de motards, entre autres.