Le problème de la distribution de l'eau, qui est réel en Guadeloupe, se pose en effet plus gravement dans le contexte de la crise sanitaire. L'État a cependant pris les mesures qui s'imposaient, aux côtés des collectivités territoriales. Le rapport de notre collègue Justine Benin sur la proposition de loi rénovant la gouvernance du service public d'eau potable et d'assainissement en Guadeloupe explique que le préfet a pris des mesures d'urgence dans le contexte de la crise sanitaire. L'opération Coup de poing a permis d'ouvrir des points de distribution d'eau par citernes ou par bouteilles. Plusieurs opérateurs ont été réquisitionnés pour rechercher des fuites et conduire des travaux en urgence : 3 800 dysfonctionnements ont été réparés. J'émets donc un avis défavorable sur l'amendement CL84.