Il s'agit d'un petit article. Pour faire suite à ce qu'a dit notre collègue Marc Fesneau, la prorogation du DEFI forêt, c'est du caramel mou : 10 millions d'euros par an, à l'échelle du budget de l'État, ce n'est pas grand-chose. Pour renouer avec une grande politique forestière, il faudrait investir une centaine de millions d'euros par an.
Les forêts françaises absorbent environ 20 % des émissions de gaz à effet de serre. J'ai donc été de ceux qui ont suggéré au ministre de l'agriculture ayant mis en place ce dispositif d'affecter 20 % du produit de la taxe carbone, qui s'élève à environ 500 millions d'euros par an, à un fonds destiné à financer la politique forestière. Un tel système aurait fonctionné.