Le budget alloué au DEFI forêt s'élève à 10 millions d'euros, ce qui n'est significatif ni à l'échelle du budget de l'État ni à celle de la filière bois, tant en amont qu'en aval – que l'on oublie souvent, alors que la filière est large : outre les vertus écologiques de la forêt, évoquées tout à l'heure, celle-ci englobe les emplois de coupeurs et de scieurs ainsi que tous ceux du secteur de la fabrication, car le gros oeuvre dépend aussi de la filière bois.
L'amendement no 204 vise à la prendre en compte dans son ensemble. L'article 16 prévoit de proroger de trois ans le DEFI forêt, qui arrive à échéance le 31 décembre 2017. Or le programme national de la forêt et du bois – le PNFB – , adopté en 2016, court jusqu'en 2026. Je propose donc de faire preuve d'un peu de cohérence. L'adoption de cet amendement n'induira aucune dégradation du solde budgétaire de 2017 et laisserait le temps d'anticiper l'avenir. Afin d'assurer une cohérence entre l'échéance du PNFB et la prorogation du DEFI forêt, nous proposons d'étendre celle-ci à 2026 au lieu de 2020.