Je ne vous apprendrai rien en disant qu'une forêt s'entretient. Le propriétaire forestier qui s'ignore n'entretiendra pas sa forêt, mais celui qui a hérité de son grand-père une petite parcelle n'aura pas forcément les moyens de l'entretenir si elle est intégrée dans un plus grand ensemble soumis à un plan de gestion.
J'ai rencontré des personnes qui possédaient moins d'1 hectare de forêt. La vente de leur parcelle, sans les enrichir, leur aurait rapporté entre 400 et 500 euros. Mais elle n'aurait pas couvert les droits de mutation, qui comprennent un forfait minimum. Je propose non pas un dispositif d'exonération fiscale, mais l'exonération des droits de mutation, appelés aussi « frais de notaire ».
J'ai placé deux bornes : seules les transactions portant sur moins d'1 hectare ou dont la valeur est inférieure à 1 500 euros sont concernées. C'est une solution à laquelle je souhaite que vous réfléchissiez ; elle a été élaborée en concertation avec des propriétaires de parcelles forestières de toutes tailles.