Nous savons tous comment se déroule une CMP : on négocie pied à pied sur les grands concepts du texte, on constate les différences, on essaie d'avancer en rapprochant les points de vue et en faisant converger les rédactions. Or ce travail commun et raisonné demande du temps – cela a été le cas cet après-midi – mais aussi une certaine confidentialité.
D'après ce qu'ils m'ont dit, mes collègues membres de la CMP ont pensé, à un moment donné, que les travaux pouvaient aboutir. Mais, tout à coup, une personne totalement extérieure à la CMP a mis son grain de sel, alors qu'il n'avait pas à le faire. De l'extérieur, il a essayé d'obtenir un aboutissement qui n'était pas forcément celui qui était en train de se construire à l'intérieur de la CMP. Je trouve cela très regrettable et extrêmement préjudiciable à nos travaux. C'était une manière de les faire capoter et de nous faire perdre davantage de temps encore, alors qu'il est indispensable d'appliquer ce texte dans les meilleurs délais. La semaine dernière déjà, les oppositions avaient cherché à compliquer les choses, à les rendre difficilement réalisables. Je déplore que tel soit à nouveau le cas.