De fait, le « quoi qu'il en coûte » est à géométrie variable. On vient de dépenser, en quelques semaines, 1 milliard pour financer les tests. Sans doute était-ce nécessaire, mais on ergote sur les quelques millions dont ont besoin les collectivités territoriales. Cessez de vous abriter derrière des arguties : les préfets, par exemple, ont agi, sur ordre du Gouvernement – ce qui peut se justifier dans certains cas –, sans se préoccuper des règles de compétence liées à la décentralisation ou des lois censées permettre aux territoires de respirer. Votre respect des collectivités territoriales et des élus locaux est donc, là encore, à géométrie variable.
Par ailleurs, madame Chalas, il se trouve que l'État participe largement, et c'est heureux, au financement des travaux des collectivités, par la dotation d'équipement des territoires ruraux, la DETR, ou la dotation de soutien à l'investissement local, la DSIL, par exemple.