Pendant 14 ans, j'ai été guide au plateau de visite. Sous la présidence de Bernard Accoyer, de grandes améliorations ont été apportées dans le domaine de l'accessibilité aux personnes en situation de handicap.
L'Assemblée nationale, étant constituée de bâtiments très anciens faisant partie du patrimoine national, en termes d'aménagement on ne peut y que faire que des concessions tendant à améliorer l'accessibilité. Certes, il y a toujours des rampes, mais dans l'hémicycle a été installé un monte personne motorisé destiné aux députés momentanément handicapés, mais aussi aux visiteurs assez nombreux qui en ont l'usage.
Par ailleurs, comme l'a relevé Christophe Vaslet, le handicap n'est pas que moteur, mais protéiforme et parfois invisible, comme celui des personnes malentendantes ou malvoyantes. Ces situations doivent mieux être prises en compte ; au sein de l'hémicycle par exemple, la sonorisation pourrait être améliorée, y compris pour le public venant assister aux débats. Cela pourrait sans doute être étudié par le CHS ou par le service des Ressources humaines.
Enfin, nous savons que l'organisation de concours se raréfiera toujours plus à l'avenir ; et cela conduira nécessairement à un moindre recrutement de personnes en situation de handicap. Dans ces conditions, il faudrait peut-être réfléchir à d'autres voies susceptibles d'amener l'Assemblée nationale à remplir ses obligations quant au nombre de fonctionnaires handicapés qu'elle emploie.