Le député nouvel arrivant est pris dans un tourbillon et a peu de visibilité de ce qu'il pourrait faire pour intégrer des collaborateurs en situation de handicap.
La question de votre statut est majeure : il n'existe pas vraiment de statut, vous l'avez dit, et c'est un problème pour la gestion du handicap. Le dernier intervenant a évoqué les collaborateurs de groupe. On pourrait envisager pour les groupes une obligation de faire appel à des collaborateurs en situation de handicap : c'est plus facile pour un groupe parlementaire que pour un député de manière individuelle, pour qui cela peut être compliqué dans l'organisation quotidienne du travail, s'il faut, par exemple, une seconde personne. J'ai connu cela dans le secteur privé.
L'accessibilité à l'Assemblée est un autre problème. Elle est encore médiocre. C'est en partie parce qu'il existe des contraintes de bâtiments historiques, mais il faut conduire une réflexion sur le sujet.