La distinction des tâches pourrait mener à des situations assez complexes. On peut redouter de voir apparaître différents niveaux de postes de collaborateur parlementaire, avec une fiche pour les collaborateurs handicapés, et une autre pour les collaborateurs valides. Ce serait mettre le doigt dans un engrenage assez dangereux.
L'amplitude horaire est généralement librement consentie par les collaborateurs. Nous restons à faire du travail de nuit par conscience, par devoir personnel. Il est vrai que les collaborateurs en circonscription peuvent être dans des situations particulières. Les députés peuvent utiliser leur avance de frais de mandat pour effectuer des travaux rendant leur permanence accessible aux personnes handicapées, mais je ne sais pas si tous pourront fermer leur permanence parlementaire en circonscription pour faire de tels travaux.
S'agissant de la proposition de partager le travail entre les différents collaborateurs parlementaires, ce ne sont pas les tâches données qui doivent s'adapter au handicap, mais surtout les lieux. La relation avec l'employeur est une relation de confiance, et il doit prendre en compte, en fonction des missions, les difficultés rencontrées par ses collaborateurs.