Je suis aussi vice-présidente de l'association qui gère le Cap Emploi des Yvelines depuis onze ans. L'AGEFIPH collecte les contributions que les entreprises doivent verser, et cela permet de financer en particulier l'accompagnement vers l'emploi. Or pour nos enfants, cela ne suffit pas parce qu'une personne handicapée, mentale ou psychique, doit être accompagnée tout au long de sa vie, quand le handicap psychique est invalidant, et pas seulement lorsqu'il y a des changements. Je dois saluer une initiative de l'État qui a lancé, en 2017, une mission que les Cap Emploi devaient mener : il s'agissait de trouver un partenaire dans le département pour que l'association se fasse entre les deux, Cap Emploi conservant toujours l'accompagnement vers l'emploi, l'ESAT prenant ensuite le relais dans l'emploi. Il n'y a donc pas de rupture lorsque la personne quitte l'ESAT pour travailler en milieu ordinaire de travail, mais une suite. Dans les Yvelines par exemple, cela ne concerne que dix personnes handicapées. Mais c'est très bien parce qu'il faut commencer par mener une expérience, puis l'évaluer. J'espère que l'évaluation sera à ce point positive que l'expérience sera poursuivie et amplifiée.
Je le répète, je suis une femme de terrain. Aussi, je préfère laisser à Mme Vaugelade la part du discours général de l'UNAPEI que je connais fort bien mais que j'ai beaucoup plus de mal à manipuler.