De manière générale, dans le domaine du handicap, il y a peu de statistiques. Il n'y a pas eu d'évaluation de ce type de dispositif. Je ne peux donc pas vous dire dans quelles proportions les administrations ont recouru à ces retranscriptions.
Nous avons développé plusieurs partenariats, notamment avec la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), avec les caisses d'allocations familiales et avec l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES), pour des campagnes de prévention à destination des personnes handicapées ou maîtrisant peu le français, car le « Facile à lire et à comprendre » est aussi utile pour ce genre de public.
Certains membres du Gouvernement ont transcrit des discours et des documents en « Facile à lire et à comprendre ». Cela a été le cas pour le discours de politique générale de Jean-Marc Ayrault. L'actuelle secrétaire d'État chargée des personnes handicapées a également adopté cette démarche.
À cela s'ajoutent des initiatives individuelles. Pendant la campagne des législatives, plusieurs candidats ont fait l'effort de transcrire leur programme en « Facile à lire et à comprendre ». Des députés ont travaillé en ce sens en partenariat avec des associations, surtout des délégations de l'association « Nous aussi », association d'auto-représentation des personnes handicapées intellectuelles.
Bien évidemment, l'UNAPEI a développé des formations au « Facile à lire et à comprendre » à destination des administrations et des entreprises intéressées. Le principe de base est que toute transcription doit être vérifiée par une personne en situation de handicap. Des guides d'utilisation, libres de droits, sont téléchargeables sur notre site.