Intervention de Philippe Botton

Réunion du mardi 27 mars 2018 à 9h40
Groupe de travail sur les conditions de travail à l'assemblée nationale et le statut des collaborateurs parlementaires

Philippe Botton, administrateur à l'Association des paralysés de France (APF) :

Puisque notre sujet est le handicap à l'Assemblée nationale, j'aimerais faire un petit zoom sur le recrutement dans cette maison. J'ai pris connaissance des comptes rendus d'audition des organisations syndicales que vous avez entendues. Je crois qu'il y a près de 1 200 fonctionnaires à l'Assemblée nationale et que nous sommes loin du compte quant au pourcentage de postes occupés par des personnes ayant une reconnaissance de travailleur handicapé. Je pense que quinze ou vingt personnes possèdent ce statut, au maximum, alors qu'elles devraient être une soixantaine.

En la matière, la volonté politique des autorités de l'Assemblée est déterminante. Il faut mettre le dossier général du recrutement – et plus particulièrement du recrutement de personnes handicapées – à l'ordre du jour. Il faut peut-être créer un groupe de travail pour déterminer le nombre de postes qui pourraient correspondre à un profil. Il faut peut-être s'interroger sur les conditions d'un éventuel recrutement de contractuels. Plus précaires, les contractuels n'occupent pas de vrais postes permanents. En outre, dans les administrations publiques et particulièrement à l'Assemblée, le principe est de recruter par concours. Je préconiserais donc de prévoir des postes réservés aux concours généraux, ou d'organiser des concours spéciaux comme cela a pu être le cas par le passé.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.