Tout ce qui concerne la restauration est réalisé en interne à l'Assemblée nationale, et le service de la logistique parlementaire connaît très peu d'externalisations de services.
Des pistes pourraient être ouvertes, par exemple dans la livraison de produits de boulangerie, secteur où beaucoup d'entreprises adaptées sont présentes.
Auparavant, nous recourions très fréquemment à ce type d'entreprises pour nos marchés de reliure, mais la dématérialisation de l'écrit a considérablement réduit cette activité, à laquelle l'Assemblée nationale a mis un terme.
J'ai toutefois été très frappée lorsque Mme Amsellem a évoqué la fierté des ESAT et des entreprises adaptées à l'occasion de la confection du bleuet. L'Assemblée nationale a là un rôle d'exemplarité à jouer, et nous devons faire preuve d'imagination ; nous soumettrons bientôt à l'examen des Questeurs le marché portant sur les insignes parlementaires.
Cela constituerait un symbole très fort que de confier la fabrication d'un des insignes parlementaires – écharpe, baromètre, cocarde – à des entreprises adaptées, et nous réfléchissons à d'autres insignes que nous pourrions proposer aux parlementaires. Ce serait l'occasion de faire un vrai travail avec ce secteur, mais nous avons besoin d'être aidés, car il nous est difficile d'identifier les entreprises adaptées susceptibles d'accomplir ce travail. Pour la confection du bleuet, un groupement d'entreprises a été constitué.
Nous recourons déjà aux services du GESAT et de sa plateforme d'entreprises adaptées. Mais pour un thème aussi hautement symbolique, encore une fois, que celui des insignes parlementaires, nous pourrions éventuellement proposer aux Questeurs – je livre là une réflexion personnelle – de recourir à ces entreprises ; ce qui constituerait une belle initiative.