Le Palais Bourbon n'est effectivement pas bien adapté à l'accueil des personnes à mobilité réduite et, lors des réunions du comité d'hygiène et de sécurité, nous sommes régulièrement interpellés sur cette problématique.
Nous travaillons de façon quasi quotidienne avec le service des Affaires immobilières et du patrimoine afin de chercher des solutions aux divers problèmes, notamment celui des différences de niveaux dans les diverses parties du Palais. De la même manière, des commissions de sécurité, qui visitent régulièrement l'ensemble du patrimoine bâti, peuvent nous signaler certains problèmes.
Nous tâchons d'y porter remède. Ainsi, il a été constaté au sujet du bâtiment sis 101 rue de l'Université que les postes d'accueil ne disposaient pas de registre des personnes handicapées accédant aux locaux pour participer à des colloques ou rendre visite à des députés ; ce qui aurait pu poser un problème en cas d'incendie. Depuis 2015, nous avons donc demandé à chacun des accueils de l'Assemblée nationale de tenir un registre des personnes en situation de handicap pénétrant dans les locaux. Cela afin qu'en cas de problème de type incendie, les agents d'accueil puissent indiquer aux pompiers qui interviendraient la localisation des personnes en situation de handicap se trouvant dans les locaux pour les secourir dans les meilleures conditions.
Par ailleurs, l'Assemblée nationale n'est pas équipée de dispositifs mécaniques permettant d'abaisser les comptoirs pour les personnes qui seraient en fauteuil roulant. La réception du 128 rue de l'Université a toutefois été conçue avec un décroché permettant d'accueillir dans les meilleures conditions les personnes qui viendraient en fauteuil.
La meilleure solution serait l'adaptation des locaux, mais elle se heurte à des contraintes techniques, même si tout peut se faire avec les moyens correspondants. Beaucoup de nos accueils sont faits de marbre ou de pierre, et installer un dispositif permettant d'abaisser le comptoir pourrait poser quelques questions. Au demeurant, tout est possible, il suffirait de le décider.