Je précise que notre groupe de travail devait justement se saisir de la question des conditions de travail pendant ce semestre, mais le Bureau de l'Assemblée, sous l'autorité du président Ferrand, nous a demandé de modifier cet ordre du jour et de travailler sur le harcèlement. Nous avions pourtant demandé à pouvoir nous pencher sur les conditions de travail matérielles et mobilières qui sont parfois inacceptables pour le parlement d'un grand pays comme le nôtre, notamment pour les femmes logées au 3 rue Aristide Briand, où les douches ne sont pas à l'étage. En tant que président de l'Association des députés-employeurs, je me réserve le droit d'aborder cette question.
S'agissant du référentiel salarial, l'Association enverra prochainement un message aux députés pour leur demander leur avis – car en tant que président, je ne prendrai de décisions qu'après avoir consulté l'ensemble des adhérents, au besoin contre mon propre avis. En 2019, la négociation portera sur deux points : le référentiel salarial et le temps de travail. Je solliciterai les contributions des députés membres, dont il sera tenu compte lors de la négociation avec les collaborateurs. Il est possible que les collaborateurs ne souhaitent pas l'instauration d'un référentiel salarial, mais je crois comprendre que les avis sont divisés. Si l'idée est rejetée, nous passerons directement à la deuxième phase de négociation, sur le temps de travail.
Le bilan social est obligatoire pour tous les députés. Cependant, les clauses de confidentialité rendent la compilation très compliquée, même si l'on peut tenter de demander quelques éléments.