Vous avez évoqué des mesures concrètes, comme la possibilité pour les collaborateurs de disposer à l'Assemblée d'un bureau séparé de celui de leur employeur. Car, dans les bureaux, il y a une forte promiscuité, dans certains bâtiments. Pensez-vous, puisque vous avez évoqué le bureau-chambre, que l'installation des bureaux dans une configuration comparable aux bureaux du 101 rue de l'Université permettrait d'éviter une promiscuité qui n'est pas toujours facile à vivre en termes de cohabitation ? Telle est ma première question.
Deuxièmement, nous avons évoqué, dans une précédente audition, les risques psychosociaux. Comme vous l'avez-vous-même souligné, de nombreux députés concernés étaient de jeunes députés. Ce n'est pas facile, quand on arrive : on ne s'improvise pas manager… Vous avez beaucoup évoqué le harcèlement et le sexisme, mais peu le harcèlement moral, qui existe aussi. L'une de nos propositions pourrait être de former les députés-employeurs au management, mais aussi à certaines règles à respecter quand on a du personnel sous sa responsabilité. Qu'en pensez-vous ? Telle est ma deuxième question.
Troisièmement, puisque vous avez évoqué l'organisation du Sénat, est-ce que vous avez rencontré le service dont dépend la psychologue ? Si oui, dites-moi ce que vous en pensez. Je demanderai peut-être à M. le président de notre groupe de travail d'auditionner les services du Sénat sur cette question.
Enfin, lorsque nous avions entendu vos collègues membres du collectif, en novembre 2017, elles avaient mentionné le dispositif Thémis mis en place depuis 2014 au sein du ministère de la défense, tout en regrettant que la structure soit « interne à l'armée », et non totalement indépendante. Pouvez-vous nous en dire plus sur son mode de fonctionnement et sur ses résultats aujourd'hui ?
Avez-vous connaissance d'autres dispositifs prometteurs mis en place dans des collectivités locales ou dans les ministères, dont l'Assemblée nationale pourrait s'inspirer.