Vous nous avez également interrogées sur l'utilité de cette dualité, sur le fait que deux personnes sont susceptibles d'intervenir : elle présente à mes yeux plusieurs intérêts.
En premier lieu, elle offre plusieurs accès à ceux qui s'estiment victimes de harcèlement ; on observe ainsi que certaines personnes hésitent à saisir directement le déontologue et peuvent trouver plus facile de s'adresser d'abord à un fonctionnaire, mais c'est très variable.
En deuxième lieu, cette dualité garantit à mon sens une permanence de l'accès, car je ne suis présente à l'Assemblée nationale que trois jours par semaine pendant lesquels il peut m'arriver d'être en réunion. Pour sa part, la référente est présente toute la semaine. De fait, si l'une des deux n'est pas disponible, l'autre pourra toujours l'être pour accueillir une personne s'estimant victime et répondre ainsi aux situations d'urgence.
Enfin, la dualité permet de répartir la charge car il s'agit là d'une mission par nature très chronophage. Notre rôle est d'écoute et de conseil, ce qui nécessite du temps pour établir une relation de confiance.