Je souhaite revenir sur la diffusion la semaine dernière, par le collectif « Chair collaboratrice », d'une étude recensant les comportements sexistes et les cas de harcèlement. Ce collectif a formulé trois propositions principales : geler la clause de loyauté d'un collaborateur qui a dénoncé une situation de harcèlement, mettre en place une cellule d'écoute pluridisciplinaire et rendre possible la saisine du procureur de la République par cette cellule.
Je retire de vos propos que la deuxième proposition est en bonne voie. Sachez que plusieurs députés ont écrit au président de l'Assemblée pour lui dire que nous soutenions cette proposition. Que pensez-vous des deux autres propositions, à propos desquelles il ne me semble pas que vous ayez répondu ?
Le collectif « Chair collaboratrice » juge que l'environnement serait propice aux situations de harcèlement, notamment en raison de l'embauche directe par les députés, du travail de nuit, du fait que des bureaux font office de chambre.
La formation et la sensibilisation doivent être étendues à toutes les personnes présentes dans l'Assemblée, et particulièrement aux députés, afin de prendre également en charge les auteurs de ces comportements qui n'ont pas toujours conscience de ce qu'ils font. Il ne s'agit en rien d'excuser ces comportements, mais de lutter contre la récidive. Qu'envisagez-vous sur ces points ?