a indiqué que les relations entre les autorités étatiques et les élus sont bonnes dans le département du Puy-de-Dôme. La concertation s'est très vite mise en place avec des visioconférences bihebdomadaires entre la préfecture, les EPCI, les parlementaires et le représentant départemental de l'ARS.
La crise sanitaire met en lumière un problème qui a déjà été évoqué à de nombreuses reprises mais qui s'est renforcé avec la mise en place des grandes Régions. Les délégués départementaux des ARS ne disposent pas de réels pouvoirs décisionnaires et toute décision importante doit donc remonter jusqu'au siège de l'ARS qui ne connait pas toujours les spécificités des territoires. En cas de crise sanitaire, ce problème d'échelons de décision devient une vraie faiblesse.
Il faudrait régler en urgence la question de l'installation des nouveaux conseils municipaux car cette phase transitoire, si elle se prolonge, risque de générer des incompréhensions dans la population. De plus, la crise sanitaire requiert des exécutifs locaux pleinement mobilisés et actuellement des décisions importantes sont différées, ce qui nuit au bon fonctionnement démocratique des instances locales.