a souligné que les collectivités territoriales ont dû s'adapter durant cette crise sanitaire pour assurer leurs compétences de proximité. Elles ont exercé certaines compétences « en mode dégradé » mais ont dû assurer la continuité des services indispensables comme la fourniture d'eau, d'énergie, l'assainissement ou bien encore garantir le fonctionnement de l'état civil ou des services funéraires.
Pour les compétences sociales, elles ont pu parvenir à organiser des services tout en ayant recours à des prestataires qui ne peuvent pas fonctionner avec les mêmes contraintes que les services en régie directe. Les plans de continuité d'activité ont permis aux collectivités d'assurer l'essentiel des services à la population, au prix toutefois d'un gros effort d'adaptation car les solutions ont souvent été improvisées.
Cette crise sanitaire a-t-elle révélée des lacunes dans la répartition des compétences, permettra-t-elle d'améliorer certains modes d'organisation administratifs ?