En tant qu'élus, les membres de notre délégation sont fortement attachés à l'aménagement du territoire. Les aéroports ont grandement participé au désenclavement de nos régions depuis les années 1970, mais les avions non rentables ne décollent déjà plus et les aéroports risquent de fermer les uns après les autres. En Bretagne, par exemple, il n'en restera plus que deux : celui de Brest et celui de Rennes ou de Nantes. Tous les petits aéroports, comme ceux de Quimper et de Lorient, desservant des villes importantes, risquent de fermer. À la veille de ce qui s'annonce comme un véritable big bang territorial, comment envisagez-vous d'accompagner les élus locaux ? Ce que les écologistes ont souhaité, la crise va le réaliser.
À plus court terme, comment accompagner les chambres de commerce, exsangues, qui subissent de plein fouet le déficit des aéroports et ne perçoivent plus de taxes ? Elles ont recours à des prêts garantis par l'État (PGE), mais on ignore si elles pourront les rembourser.