L'objectif de la gestion économe des sols est partagé par tous. Il est inscrit depuis longtemps dans le code de l'urbanisme, mais nous devons être vigilants.
La régulation de l'artificialisation des sols au niveau national pourrait être contre-productive, en particulier dans les zones rurales. Le risque serait d'accentuer la fracture territoriale en poursuivant l'extension des villes. Dans ma circonscription, nous avons un souci avec l'extension des zones industrielles dont nous avons besoin pour conserver de l'emploi. Si nous n'obtenons pas ces extensions de zones, nous perdrons des emplois puis des habitants et nous serons amenés à fermer les écoles et des services publics. Toute l'économie de la ville et des villages repose sur ces entreprises. Comment peut-on gérer les zones industrielles et le développement économique dans nos zones rurales, sans trop artificialiser ?
Aujourd'hui, les friches industrielles ne servent à rien. Ce sont des fardeaux pour nos collectivités et il existe un intérêt à les réhabiliter. Toutefois, leur dépollution coûte cher et si des crédits sont prévus dans le plan de relance pour accompagner les collectivités, il faudra trouver des fonds pour aider les collectivités à réhabiliter l'ensemble des friches commerciales et industrielles.