Pierre Dharréville ne dénonçait pas le fait que les grandes entreprises puissent recourir au chômage partiel, mais s'étonnait qu'elles aient la possibilité, dans le même temps, de verser des dividendes. Le Gouvernement entend-il corriger cette anomalie ?
Je vous ai interrogée il y a quelques semaines sur l'entreprise SFR, où les syndicats protestent contre la mise au chômage partiel de plus de 5 000 salariés alors que ceux-ci pourraient télétravailler – les deux statuts se cumulant parfois. Aurez-vous un discours un peu moins attentiste sur ces abus ?
On relève des inégalités dans le versement des primes au sein de la grande distribution, par exemple pour les salariés ayant un contrat de moins de vingt-huit heures, ce qui est le cas de beaucoup de femmes. Par ailleurs, certaines cliniques privées refusent de verser des primes. Peut-on encadrer ces pratiques ?