En matière de recherche, la coopération européenne et internationale est une nécessité vitale ; c'est aussi, et c'est très heureux, une tradition bien ancrée chez les chercheurs.
La mobilisation internationale fonctionne ; en témoignent notamment l'essai clinique européen Discovery, ou le projet de recherche vaccinale contre le Covid 19 porté par l'institut Pasteur, en coopération avec l'université de Pittsburgh et la biotech autrichienne Themis.
À la lumière de la crise sanitaire, nous devons encore renforcer la coopération au sein de notre espace européen de recherche, en nous fixant des objectifs très concrets et très lisibles. Je pense par exemple à l'harmonisation des données, aux études épidémiologiques, indispensables pour mesurer et comprendre l'impact d'un virus. Mais cela vaut aussi pour l'approvisionnement en équipements ou en molécules nécessaires à la fabrication de médicaments et de vaccins. Cette coopération doit également concerner les pays en développement, dont il faut renforcer les capacités sanitaires et scientifiques.
Sur toutes ces questions, je souhaite que la France prenne l'initiative et manifeste concrètement sa volonté de faire plus et de faire mieux ensemble, pour que l'Europe de la recherche puisse devenir une réalité.