Pouvez-vous nous confirmer que, compte tenu de la crise sanitaire, les processus de rapprochement et de fusion entre universités – la fusion engagée entre Lyon I et Lyon III ou entre l'École normale supérieure et l'université Jean-Monnet de Saint-Étienne – sont bien gelés, et que les discussions ne se poursuivent pas sans que les élus locaux ou nationaux en soient informés ?
Vous nous avez assuré que la crise sanitaire n'avait pas eu d'incidence sur le déroulement de la phase de confirmation des vœux dans le cadre de Parcoursup, qui s'est achevée le 2 avril. Il faut en féliciter toutes les équipes éducatives et d'orientation, en particulier les chefs d'établissement. Nous sommes passés à la phase suivante, où les commissions examinent ces vœux et auxquels elles devront répondre à partir du 19 mai. Dans la mesure où la plupart de ces commissions se tiendront par visioconférence, ne va-t-on pas privilégier l'usage des algorithmes sur l'examen individuel des dossiers ? Comment comptez-vous donner suite à la décision du Conseil constitutionnel du 3 avril dernier qui, en réponse à deux questions prioritaires de constitutionnalité, vous demande de rendre publics les critères retenus et, le cas échéant, les algorithmes utilisés pour classer les candidatures ?
Je me fais enfin le relais des étudiants de l'Association nationale des étudiants en sciences et techniques des activités physiques et sportives (ANESTAPS), qui se proposent, lors du déconfinement, à un moment où l'activité physique individuelle va être essentielle, de venir animer des activités dans les clubs sportifs et les écoles : qu'en pensez-vous ?