Cette question est au cœur des discussions très pragmatiques que nous avons avec les opérateurs et les régions. Ainsi, le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur nous ayant indiqué que la condamnation d'un siège sur deux était possible au vu du trafic de pointe, nous serons en mesure d'organiser la mise en œuvre de la distanciation physique, en lien avec le préfet.
En Île-de-France, les choses sont évidemment plus compliquées. J'ai ouvert la semaine dernière les discussions avec les autorités préfectorales, avec la présidente de la région et présidente de l'autorité organisatrice de la mobilité, et avec la maire de Paris, afin d'établir différents scénarios. Compte tenu du trafic aux heures de pointe, notamment dans les métros et les Transiliens, il est compliqué de maintenir la distance physique au sein des rames. Nous avons donc choisi de travailler plutôt en amont, à l'entrée des stations de métro et des gares, en mettant en place des marquages au sol. Pour ce qui est de la protection sanitaire, nous avons instauré des procédures de nettoyage et de désinfection renforcées.
Ces discussions se poursuivent – nous avons une réunion de travail ce soir, et il y en aura d'autres ces prochains jours – et, le 11 mai, tout sera prêt pour que l'objectif de distanciation physique dans les transports soit atteint, y compris en région parisienne.