Je remercie également les enseignants et tous les personnels des services de scolarité des collectivités locales, qui font un travail énorme pour essayer de préparer le retour à l'école.
Combien d'enseignants seront face aux élèves dans les écoles maternelles et élémentaires la semaine prochaine et la suivante ?
Je ne comprends toujours pas pourquoi les lycées seront les derniers à ouvrir, s'ils rouvrent. Vous estimez que le décrochage est plus grave à l'école élémentaire, mais rien ne condamnait les lycéens à ce décrochage, puisqu'ils sont probablement les mieux à même de comprendre les gestes barrières.
Les enfants qui ne viendront pas à l'école ou qui y viendront par roulement pourront recevoir des cours donnés par d'autres enseignants que ceux présents à l'école. Dans ces conditions, comment s'effectuera le suivi de ces élèves ? Quel sera le lien entre l'enseignement à distance et l'enseignement habituel ?
Je m'étonne du silence sur l'apprentissage. Chacun s'accorde sur son importance, mais je n'ai trouvé nulle part d'indications sur la politique menée pour permettre aux élèves d'achever leur année, voire d'obtenir leur diplôme.
En tant que député de Seine-Saint-Denis, je peux vous assurer que dans ce département, comme dans de nombreux quartiers populaires, le nombre de décrocheurs est malheureusement bien plus important qu'ailleurs. Face aux besoins de rattrapage, il faut un moratoire sur les fermetures de classes l'année prochaine. Cela permettrait d'accueillir peut-être moins d'élèves par classe pour espérer compenser le retard accumulé par ceux qui n'ont pas pu suivre l'enseignement à distance ou être accompagnés par leurs parents. Nous avons besoin d'une année blanche, d'autant que, vous l'avez dit, la rentrée de septembre ne sera pas normale non plus.