Vos réponses aux questions relatives aux tests me réjouissent ; elles montrent que nos décideurs ont évolué en fonction des réalités. Cependant, l'interrogation de M. Vigier est restée en suspens : sommes-nous, oui ou non, capables d'effectuer 100 000 tests par jour, comme les pouvoirs publics en ont pris l'engagement à la fin du mois d'avril ? On craint une deuxième vague de la pandémie. Quelles dispositions ont été prises pour permettre aux personnels de la fonction publique hospitalière et des hôpitaux privés d'y faire face, qu'il s'agisse du nombre de salariés mobilisés ou des temps de repos préalables à la résurgence éventuelle ? Ma dernière question a trait aux transports collectifs. Député des Pyrénées-Atlantiques, je présiderai demain après-midi la séance publique. Pour cela, je devrai me lever à 3 heures 30 pour partir en voiture jusqu'à Bordeaux, d'où un train, à 7 heures, m'emmènera à Paris. Il n'y a plus ni trains ni avions dans certains départements et, spécifiquement, plus de trains au sud de Bordeaux – le président de la SNCF ne doit pas savoir que c'est encore la France. Des dispositions sont bien entendu nécessaires pour éviter des transferts de population, mais si l'on veut vraiment que l'économie se rétablisse, il faut impérativement rétablir des liaisons avec la région parisienne.