Je salue l'engagement des services préfectoraux et leur excellente collaboration avec les parlementaires et les maires, comme cela a été le cas en Saône-et-Loire, ainsi que la grande implication des sous-préfets sur le terrain.
Les marchés sont extrêmement importants, en particulier dans les territoires ruraux, en ce qu'ils permettent aux producteurs locaux d'écouler leur production – d'autant plus que ces derniers ont été privés durant deux mois de l'accès à une partie de leurs circuits de distribution. Avez-vous autorisé la réouverture des marchés alimentaires et non alimentaires de vos régions et départements, que ce soit en zone verte ou en zone rouge ? Dans la négative, sur quels critères l'interdiction s'est-elle fondée ? Des marchands ou des producteurs d'autres départements sont-ils autorisés à être présents dans les marchés se trouvant à plus de 100 kilomètres de leur domicile, au motif d'un déplacement professionnel ? Doivent-ils préalablement recueillir une autorisation en mairie ou en préfecture ?
Mon collègue Jacques Cattin m'a chargé de poser une question à M. le préfet Touvet. Dans le secteur de la pisciculture, certaines entreprises respectueuses du plan de confinement depuis le 16 mars dernier n'ont commercialisé aucun poisson, et souhaitent pouvoir reprendre la vente d'une partie de leur production afin de ne pas avoir à la détruire : qu'en pensez-vous ? Pourriez-vous rassurer les adeptes de la pêche solitaire au sujet d'une réouverture prochaine de la pêche dite de loisir dans les lacs et plans d'eau, à l'instar de celle pratiquée en rivière ?