La crise a fait la démonstration de la nécessité de nos services publics et de l'engagement des fonctionnaires – non seulement les soignants, mais aussi les agents des collectivités locales et les fonctionnaires de police ou de l'éducation nationale. Quel était le rôle des syndicats et comment appréciez-vous la qualité du dialogue social dans la fonction publique, à la fois au niveau central et au niveau local, durant cette période ? De quelle manière avez-vous été associés à la préparation des ordonnances concernant la fonction publique et visant à imposer des jours de congé ou de RTT, ou encore du décret sur les primes ?
La protection de certains agents a été défaillante : des fonctionnaires ont été infectés par le virus. Où en êtes-vous des discussions avec le Gouvernement sur la reconnaissance du covid-19 comme maladie professionnelle imputable au service ?
Le Gouvernement avait engagé la réforme de la fonction publique, annoncé un agenda social et travaillé sur un plan Action publique 2022. Quels chantiers doivent être abandonnés, repris ou inscrits à l'agenda ? Je pense à la politique de rémunération des agents, dont certains aspects avaient comme contrepartie la réforme des retraites qui, elle, a été suspendue.