J'ai rencontré des chefs d'entreprise mobilisés, malgré les difficultés auxquelles ils font face, pour répondre au mieux à la crise en ayant recours à l'innovation et à l'adaptabilité. Il faut le saluer.
Les mesures prises par le Gouvernement ont été essentielles. Les entreprises ayant fait l'objet d'une fermeture administrative vont bénéficier d'une exonération de charges sociales et fiscales, au titre de la période comprise entre le 1er mars et le 31 mai. Ne pensez-vous pas, toutefois, que cette mesure devrait couvrir la totalité de la période de l'état d'urgence sanitaire, soit jusqu'au 10 juillet, et être élargie aux indépendants ? Vous avez évoqué tous les professionnels qui ont poursuivi leur activité, ont perdu beaucoup de chiffre d'affaires mais n'ont droit à aucune aide. La plupart des entreprises ne peuvent bénéficier du second volet du fonds de solidarité car elles ne se sont pas vu refuser le PGE – même si elles n'ont souvent pas obtenu le montant souhaité.
La relance réclamera plus d'agilité, d'adaptabilité et un assouplissement des normes, parfois contraignantes et paralysantes. Quelles sont, à vos yeux, les mesures prioritaires à appliquer pour faciliter la relance ?