On a perçu l'amertume des PME face au refus des grands groupes d'assurances de couvrir leurs pertes d'exploitation, au motif qu'elles n'étaient pas prises en charge par les contrats. Quel est votre sentiment à ce sujet ?
Les salariés qui ont continué à se rendre au travail, notamment dans les supermarchés, constatent que la prime attendue ne s'élèvera pas à 1 000 euros, comme annoncé initialement par certains chefs d'entreprise, mais à quelques centaines d'euros, car son montant sera proratisé en fonction du temps travaillé. Si l'on veut rétablir la confiance, il faut changer le discours des entreprises. Sanofi ne pourra s'abstraire du bien commun, comme le Président de la République l'a rappelé, le jour où ses chercheurs découvriront un vaccin. Je voudrais recueillir votre point de vue sur cette question de confiance et de responsabilité partagée.
À mes yeux de provincial et de décentralisateur convaincu, originaire du sud de la France, la priorité est d'évaluer avec responsabilité le coût sanitaire, financier, économique et environnemental de la concentration urbaine francilienne et d'y apporter les réponses nécessaires.