Ce rapport d'étape est à l'image de ce qu'a été le travail parlementaire pendant le confinement : un travail surtout contemplatif. Il aurait difficilement pu en être autrement. L'étude engagée sur les conditions du travail parlementaire en situation dégradée sera à cet égard utile, dans l'hypothèse, non souhaitable, de la reproduction d'une telle situation.
J'ai demandé tôt la transformation de la mission en commission d'enquête, car les personnes que nous auditionnions ne nous livraient pas d'autres informations que celles que nous pouvions trouver dans les médias. Certains journalistes semblaient même parfois mieux informés que nous !
Cette commission d'enquête doit être mue par la volonté d'informer les Français. Il faudra revenir sur les responsabilités exercées depuis une dizaine d'années, sur les décisions prises et leurs conséquences. Nous devons cette transparence aux Français. Cet état d'esprit doit être partagé par tous.
Il serait peu compréhensible que la présidence de la commission ne souscrive pas à la convocation de certaines personnes dont nous suggérerions l'audition, comme cela s'est vu lors d'une précédente commission d'enquête, qui n'est pas allée à son terme. L'objectif général doit être de restaurer et de renforcer la confiance. Je crois en la matière à l'utilité du travail parlementaire.