En savons-nous plus sur la crise et ses conséquences économiques et sociales que nous en savions lors de l'installation de la mission d'information ? La réponse est oui ! Il n'y a que vous, monsieur Vallaud, pour imaginer que les journalistes en savaient plus que nous ! La meilleure preuve est qu'ils se sont informés à de nombreuses reprises en suivant les auditions que nous avons conduites et auxquelles nous avons participé ce qui nous mettait à l'abri du risque de la contemplation.
Il n'est pas utile de dénigrer la qualité du travail que nous avons accompli pour souligner la pugnacité qui sera la nôtre dans la conduite de cette commission d'enquête. Il s'agit de deux exercices différents. La mission d'information ne visait pas à chercher des responsabilités ni à pointer des erreurs, mais à veiller, en prévision de sa transformation en commission d'enquête, à ce que nous soyons armés pour travailler le plus pertinemment possible. Nous sommes effectivement mieux armés que nous ne le serions si la commission d'enquête prenait seulement naissance, sans le préalable de la mission d'information.