Vous venez de nous indiquer un point essentiel. Au deuxième semestre de 2018, vous recevez le rapport de l'expertise sur la qualité des masques, réalisée par un cabinet belge – nous vous remercions de nous le communiquer –, qui conclut que la plupart des 750 millions de masques en stock, dont une partie arrivait à péremption en 2019 et 2020, sont non conformes. Par ailleurs, le comité d'experts dirigé par le professeur Stahl conclut à la nécessité de posséder 1 milliard de masques chirurgicaux. Vous rédigez un courrier le 26 septembre 2018, qui s'inscrit dans la logique des deux précédentes expertises médicales sur l'état du stock, dans lequel vous soulignez la nécessité d'établir une doctrine et de recevoir des instructions. En effet, vous n'êtes pas l'ordonnateur : Santé publique France a la charge de la commande, mais pas de la décision, qui relève du ministre ou, par délégation, du directeur général de la santé.
Vous avez confirmé que la réponse du professeur Salomon portait sur une première commande de 50 millions de masques, avec une option pour 100 millions en fonction des disponibilités budgétaires, ce qui a été fait en 2019.