Pas de commandes, pas de masques, pas d'instructions : vous donnez le sentiment que le système était géré à la petite semaine, monsieur le directeur général.
Considérez-vous que les masques chirurgicaux sont utiles à la population ? Leur port par le grand public est-il nécessaire ?
Le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, nous a expliqué hier le passage d'une logique de stock dormant à une logique de stock tampon, laquelle nécessite de pouvoir passer commande rapidement. Vous avez vous-même évoqué un changement de doctrine. Quelles sont les garanties sur la capacité opérationnelle d'une telle stratégie, notamment en cas de propagation à partir de la Chine, comme ce fut le cas de l'épidémie de covid-19 ?
Comment se fait-il que nous ayons eu tant de retard sur les commandes de masques à l'importation au moment de la crise ? Comment expliquer que des centrales d'achat aient été plus performantes que l'État ? La livraison par Geodis était-elle le meilleur choix dans un contexte de propagation rapide du virus ?
S'agissant des stocks tactiques, destinés aux établissements de santé, des instructions doivent être données. Or, vous avez laissé entendre que les hôpitaux étaient livrés à eux-mêmes pour la reconstitution de leurs stocks dès lors que ceux-ci n'étaient plus gérés par l'État ; pouvez-vous le confirmer ?