Je partage les préoccupations de mes collègues au sujet des masques.
Selon l'infectiologue Anne-Claude Crémieux, Santé publique France aurait dû mener des enquêtes de terrain pour comprendre les conditions d'infection des nouveaux contaminés. Pour quelles raisons ce travail n'a-t-il pas été fait ?
Selon vous, les métiers de la santé publique devraient-ils faire davantage de place au terrain ? Comment expliquer les grandes difficultés qu'a eues l'agence pour faire remonter des données de terrain et suivre l'évolution de l'épidémie ?
Enfin, Santé publique France n'était pas préparée à mobiliser la réserve sanitaire dans de telles proportions, le serveur dédié n'était pas dimensionné pour gérer l'afflux de connexions simultanées suscité par la solidarité. Comment le rôle de cette réserve a-t-il été pensé lorsque vous étiez à la tête de l'agence nationale ?