Je pense qu'il faut viser la réduction des risques, ce que l'Allemagne a fait, y compris lorsqu'elle n'avait pas de masques. À cet égard, comme l'a dit hier le professeur Salomon, il faut regarder autour de nous comment la crise a été gérée. Nous avions encore des stocks stratégiques, ce qui n'était pas le cas de nombreux pays. L'Allemagne, par exemple, a été très pragmatique. On a dit aux citoyens : si vous n'avez rien, mettez un foulard ou une écharpe. Il y a trois modes de contamination : l'aérosol, les gouttelettes de Flügge – autrement dit les postillons – et le contact, en particulier entre la main et la bouche. Les gouttelettes de Flügge, au moins, peuvent être arrêtées. Le masque est donc une forme de protection, de même que la distanciation sociale, même si ce n'est pas totalement efficace.