En effet, nous avons subi de nombreuses diminutions. Dans toutes les réunions auxquelles vous m'avez convié, j'ai indiqué, chaque année, que j'étais inquiet de la baisse des crédits de fonctionnement et des effectifs, et que je ne savais pas comment j'arriverais à m'en sortir. J'ai même été convoqué pour avoir tenu des propos qui allaient à l'encontre de la position officielle.
S'agissant des masques, le débat demeure en la matière. Il y a toujours des croyances. Certains se prononcent sur l'efficacité des masques, tandis que d'autres se focalisent sur la réduction du risque au sein de la population, qui sont deux approches complémentaires. Lorsque les services de réanimation accueillent un grand nombre de malades du covid, les masques doivent empêcher le passage de la plus fine particule, parce qu'on ne peut pas aller contre les soignants. Inversement, pour le grand public, la réduction du risque a du sens quand le virus circule largement.
Je ne sais pas ce qu'il en est de la gestion des masques FFP2 au sein des structures hospitalières et en médecine de ville. Cela rejoint la question que j'ai posée tout à l'heure sur la gouvernance de l'hôpital et de la médecine de ville, dans le cadre du changement de doctrine. Je n'ai pas la réponse, je n'avais pas la responsabilité de ces questions. Il est important d'essayer de comprendre.
Lorsque j'hérite de l'EPRUS – dont je n'étais pas le directeur général – en 2016, la première question qu'on se pose concerne l'état du stock. Nous avons travaillé sur ce point avec la direction générale de la santé.