Madame la directrice générale, j'ai une question à vous poser au sujet de la gestion du stock de masques. Le ministre de la santé a convenu que, depuis 2017, notre pays a détruit un stock important de masques – sans doute plus de 600 millions d'unités – qui étaient moisis ou périmés. Comment est-il possible qu'au XXIe siècle, des produits aussi utiles que des masques soient stockés dans des conditions si mauvaises qu'ils en viennent à moisir ? Avez-vous des informations sur ce point, et pensez-vous que l'administration ait fait le bon choix en décidant, par application du principe de précaution, de détruire des masques peut-être périmés, mais qui auraient pu être utiles en deuxième ligne ?
Par ailleurs, même si ce n'est pas tout à fait de votre ressort, pouvez-vous m'indiquer si vous considérez que l'organisation territoriale de la santé en France a fait preuve d'une égale efficacité sur l'ensemble du territoire national, outre-mer compris ? En tant que législateurs, il nous revient de légiférer et d'appliquer, mais aussi de contrôler et éventuellement de corriger : devons-nous nous préparer à revoir l'organisation territoriale de la santé ?