La doctrine de 2013 a certainement perturbé le fonctionnement de l'EPRUS, ce qui a empêché tout renouvellement des stocks périmés et abouti à leur destruction. Je le dis avec regret, car j'étais rapporteur de la loi créant l'établissement : on a ôté tout son sens à l'EPRUS qui était d'armer la France contre une menace sanitaire d'ampleur. Quelle est la gestion analytique des stocks ? Disposons-nous des données permettant de savoir ce qui a conduit à leur péremption ?
L'agence a-t-elle une responsabilité dans le fait que les professionnels de santé, en particulier les libéraux – médecins, dentistes, pharmaciens, kinésithérapeutes – se sont trouvés sans protection et abandonnés lors de la crise ?