Madame Wonner, je vous rassure : les gens n'ont pas attendu d'appeler le 15 en étouffant, mais sont allés voir leur médecin généraliste.
Madame Chêne, vous avez dit, un peu à contre-courant de l'intervenant précédent, que la population avait adhéré aux gestes barrières, supposant ainsi que la communication n'avait pas été si catastrophique.
La qualité des masques et leur stockage sont‑ils vérifiés en temps réel ? Nous avons appris tout à l'heure qu'il avait fallu une note de la direction générale de la santé pour se rendre compte que plusieurs centaines de millions de masques n'étaient plus efficaces, alors que l'on aurait pu imaginer que la vérification se faisait au fil de l'eau et qu'ils étaient redistribués avant d'être périmés. Quelles sont, à ce propos, les prérogatives de Santé publique France concernant la gestion des équipements de protection des hôpitaux ? Pouvez‑vous vérifier leurs contingents ? Et qu'en est‑il pour les équipements de protection de la médecine de ville ?
Quels ont été vos liens avec M. Bourdillon ? Vous avait‑il fait part d'interrogations voire d'inquiétudes sur la doctrine des masques ?
Enfin, alors que la logistique de distribution des masques a rencontré des problèmes, pouvez‑vous nous dire qui a signé le contrat‑cadre avec Geodis ?