Dans l'Est, les patients, qui ont confiance en leurs médecins libéraux – contrairement à ce qu'a dit mon confrère, qui répondait à votre place –, allaient consulter leurs médecins traitants. Mais les consignes étaient claires : les médecins les renvoyaient chez eux, en leur disant qu'ils ne pouvaient pas les soigner, puisque deux décrets des 25 et 26 mars interdisaient l'utilisation de certaines molécules. Ils retournaient ainsi chez eux, avec une boîte de doliprane, en attendant que leur état s'aggrave pour appeler le 15.