Cette discussion se fait entre la direction et l'opérateur dans le dialogue de gestion. Les arbitrages se font par rapport à ce qui peut être engagé et les choix sont arrêtés au regard de situations sanitaires supplémentaires. C'est au niveau de ma direction, de mes services et de la direction de l'EPRUS, puis de Santé publique France, que ces éléments se font dans un dialogue de gestion. Le dialogue avec les opérateurs est un point très important de la tutelle : on n'a pas évoqué la tutelle des opérateurs, mais c'est un sujet important. C'est la raison pour laquelle j'avais demandé à Mme Touraine que l'on puisse renforcer l'animation du système d'agence et le travail collaboratif des opérateurs. De façon plus prosaïque, j'avais introduit l'obligation d'une réunion mensuelle pour aborder les différents sujets qu'un opérateur peut avoir vis-à-vis de sa tutelle, dans une compréhension de l'importance de l'indépendance de l'expertise, mais en même temps de la capacité à agir et à mettre en place des réponses cohérentes avec les objectifs défendus par le ministère. Il nous a semblé, dans cette période-là, que nous restions cohérents avec notre cible principale et que nous faisions face en même temps à des situations sanitaires qui s'imposaient à nous de manière plus brutale.