Mettons que 600 millions de masques soient périmés ; si leur coût unitaire est de 5 centimes, cela représente une somme de 30 millions d'euros. Mais s'il faut les racheter en période de crise, leur coût a quasiment décuplé et il faut débourser 250 millions. S'il s'agit d'une entreprise, elle s'effondre !
On sait que les entreprises qui fabriquent et distribuent les dispositifs médicaux sont certifiées et soumises à une matériovigilance ; or, celle-ci n'existe pas au niveau de l'État. N'est-ce pas là que se situe le point faible ? Par ailleurs, ne croyez-vous pas que c'est parce que les masques FFP2 sont soumis à une norme spécifique et que leur coût unitaire est plus important, qu'ils n'ont jamais été considérés comme capitaux dans un stock stratégique ?