M. Vigier me demandait tout à l'heure si j'avais écrit au ministre ; je ne l'ai pas fait mais, en tant que directeur d'ARS, j'ai avec mes collègues fait remonter des demandes nourries de tous ces constats. Les ARS sont une structure jeune de dix ans qui apprend et évolue en permanence. Nous avons ainsi fait des propositions pour mieux intégrer les élus à nos côtés sur le mode d'un conseil d'administration et non plus d'un conseil de surveillance ; l'idée d'intégrer chaque président de conseil départemental, en particulier, a été entendue.
Nous avons vu combien ce travail était important ; l'apport de chacun a été précieux et a permis d'avancer de manière complémentaire. S'agissant par exemple des masques, un certain nombre de collectivités territoriales en ont commandé, et certaines ont pu en obtenir grâce à des jumelages ; Lyon qui est jumelée à une ville chinoise a pu mettre en place des circuits d'importation. Ceci étant, nous avons connu beaucoup de difficultés pour constituer des stocks de masques, car la tension a été très forte et il a été difficile de s'en procurer. Cependant, je ne crois pas qu'il y ait eu en Auvergne-Rhône-Alpes des établissements de santé qui se soient retrouvés sans masques. C'est peut-être un peu moins le cas dans le secteur médico-social, mais il faudrait vérifier ; c'est surtout pour la médecine de ville que nous avons connu des difficultés, du fait de problèmes d'approvisionnement dont j'ai déjà parlé.