S'agissant du travail qui a été réalisé en 2010, les journalistes ont écrit que trop de choses avaient été faites, alors qu'en réalité, elles ont été mal faites et sans doute mal préparées par le secrétaire général de la défense nationale.
En ce qui concerne la crise actuelle, il s'est passé du temps entre la décision de l'OMS, le 30 janvier, et la réaction française. Madame la présidente, monsieur le rapporteur, il me semble que la mission d'information devra explorer cette latence.
Benoît Vallet nous a expliqué que la péremption des masques chirurgicaux qui nous ont tant manqué date de 2010. S'agissait-il d'une demande récurrente des fabricants ? Une décision qui a été challengée par le ministère de la santé – a-t-on oui ou non essayé de déterminer s'ils étaient efficaces plus longtemps ? Enfin, pensions-nous déjà à une éventuelle défaillance d'un producteur et avions-nous imaginé une solution pour le remplacer ?
Vous êtes le père de l'EPRUS. Lors de la commission d'enquête que vous avez évoquée, nous avions émis l'idée d'adapter l'organisation des stocks de masques et des équipements de protection aux zones de défense, puisque ce sont les préfets qui sont chargés de les surveiller et, le cas échéant, les déployer. Pourquoi cette recommandation n'a-t-elle pas été mise en œuvre ?
Enfin, outre les réunions des mardis, des exercices catastrophes étaient-ils également organisés ; si oui, ont-ils été profitables ? Et ont-ils été poursuivis après votre départ ?