Lorsque vous étiez DGS vous aviez indiqué, au début de l'épidémie de grippe aviaire, qu'il s'agissait d'une menace importante pour l'espèce humaine, en la comparant à des pandémies telles que la peste et la grippe espagnole. Plus d'une décennie plus tard, le covid-19 a été qualifiée en France de « simple grippette ».
Comment expliquez-vous le sérieux avec lequel avait été appréhendée la grippe aviaire et la légèreté d'appréciation du covid-19 ?
Vous êtes, me semble-t-il, à l'origine de l'organisation territoriale de la santé – avec notamment la création des ARS. J'ai le sentiment que cette organisation ne crée pas une égalité de traitement entre les territoires. Qu'en pensez-vous ? Pouvons-nous rendre cette organisation plus efficiente, notamment pour la gestion d'une crise comme celle que nous traversons ?
Enfin, s'agissant de la gestion des stocks de masques, quelles ont été les faiblesses et comment pouvons-nous l'améliorer ?