Le directeur de l'ANSM et le président de la Haute Autorité de santé : ce sont eux qui ont pris ces décisions. Le conseiller chargé des maladies infectieuses dans la Haute Autorité de santé a des conflits d'intérêts extrêmement sérieux : il n'est pas difficile de les trouver sur internet.
Un ministre ne peut pas ne pas être sous influence. Il doit gérer une crise avec un cabinet et des directeurs qu'il n'a pas choisis. Si les gens qui représentent la force institutionnelle n'ont pas la capacité de le protéger, voire lui font croire qu'il doit interdire des médicaments qui tuent les patients, on en arrive à cette situation paradoxale où l'on est le seul pays dans le monde à prendre des mesures aussi radicales. Vous devriez donc vous demander pourquoi les prédécesseurs ont un point de vue radicalement différent.